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Quel est le système de chauffage idéal pour votre (future) piscine ?

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Il existe plusieurs possibilités pour chauffer les piscines des particuliers. Un maître-achat se distingue néanmoins : la pompe à chaleur couplée à des panneaux photovoltaïques.

Sous nos latitudes, profiter d'une piscine en dehors des mois d'été relève de la gageure. Pour étendre son utilisation du milieu du printemps au début de l'automne, mieux vaut donc la doter d'un système de chauffage. Encore faut-il le choisir le bon parmi les multiples solutions !

Le simple volet, insuffisant !

Le système le plus sommaire est le volet que l'on tire au-dessus de l'eau après avoir fait trempette. Il est, par exemple, constitué de lamelles en PVC ou en polycarbonate. De quoi préserver la température de l'eau. Ce dispositif est très simple à installer mais n’est qu'un adjuvant. Il ne produit pas de chaleur. En cas de chute des températures, celle de l’eau suivra le même chemin…

Les solutions naturelles, oui mais…

Autre technique disponible : les tapis solaires. Ils sont réalisés en caoutchouc synthétique dans lequel serpentent des tubes. De couleur noir, ce tapis attire les rayons du soleil. L'eau y défile en circuit fermé en lien avec la piscine, grâce à la pompe de cette dernière (qui alimente déjà le système de filtration et de retraitement). Cette structure est économique mais ne permet pas de gagner beaucoup de degrés.

Une déclinaison un peu plus sophistiquée existe : le solaire thermique. Ce dernier profite de la chaleur du soleil. Il se distingue du solaire photovoltaïque qui joue sur la luminosité et la transforme en électricité. Ici, un circuit d'eau passe dans les panneaux qui sont installés le plus souvent sur le toit et qui peuvent servir aussi aux sanitaires de la maison. C'est déjà plus efficace. Néanmoins, des limites se posent en cas de couverture nuageuse.

Les combustibles fossiles

Le chauffage au gaz, lui, se compose d'une chaudière classique (dans certains cas, elle peut même être celle de l'habitation) et d'un échangeur de chaleur. En brûlant, le gaz réchauffe l'eau d'un circuit primaire qui, au sein de l'échangeur, se transmet à un circuit secondaire où passe l'eau de la piscine. Les avantages sont une montée en température rapide et une utilisation possible quand il commence à faire froid. Le rendement n'est pas mauvais mais cela reste un combustible fossile émetteur de CO2.

Dans le cas d'une chaudière à mazout branchée également à un échangeur de chaleur, le bilan tant économique qu'écologique est en général médiocre. Il en est de même pour la facture de consommation en cas d'utilisation d'un chauffage à l'électricité. Pourtant, les réchauffeurs électriques sont assez simples à installer. Ils se composent d'une longue résistance chauffante sur laquelle glisse l'eau de la piscine. Concrètement, ils se placent sur le circuit interne de régénération de l'eau bassin (après le filtre). Cependant, ils sont réputés énergivores. L'électricité est, par contre, mieux utilisée pour faire tourner une pompe à chaleur.

Et le gagnant est...

La pompe à chaleur aspire les calories présentes dans l'air ambiant, puis les transmet à l'eau. Elle produit entre 2 et 6 fois plus d'énergie qu'elle n'en consomme. Ses performances sont donc très intéressantes. Son implantation se fait à l'extérieur, à quelques mètres des bords du bassin. Il faut juste veiller à dégager un espace pour l'évacuation de l'air froid ; à l'arrêter quand le thermomètre passe sous les 10 degrés ; et enfin à la calfeutrer durant l'hiver. Si elle est couplée avec des panneaux photovoltaïques, la solution devient alors 100% écologique. Vert, efficace et rentable.

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